Collaboration internationale

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Cette année a été remarquable en ce qui a trait à l’expansion des partenariats internationaux déjà solides de la SGDN. En avril, nous avons signé une prolongation de cinq ans de notre accord de coopération avec notre homologue français, l’Andra. Cette prolongation vient attester encore davantage le fait que la France et le Canada reconnaissent que la gestion à long terme sûre des déchets radioactifs et du combustible nucléaire irradié est une priorité absolue. Elle reflète également le fait que les deux pays disposent d’une expertise et d’une expérience considérables qu’ils peuvent mettre en commun afin de garantir la protection des gens et de l’environnement pour les générations à venir.

Nous avons également signé au mois de mai une Déclaration d’intention de coopération sur la gestion du combustible nucléaire irradié avec le département américain de l’Énergie. Cet accord reflète l’engagement commun des États-Unis et du Canada de gérer de manière sûre le combustible nucléaire irradié, y compris celui provenant des petits réacteurs modulaires. Grâce à l’échange des connaissances permis par l’accord, les États-Unis tireront parti de l’expérience de la SGDN pour mettre en place leur propre processus de sélection d’un site fondé sur le consentement. Il jette également les bases d’un programme d’échanges et de visites qui permettra aux responsables de la SGDN et du département américain de l’Énergie d’apprendre les uns des autres en participant concrètement aux activités de leurs organisations partenaires.

Les accords de coopération internationale comme ceux-ci jouent un rôle capital en favorisant la mise au point et la démonstration de technologies à l’échelle mondiale et la mise en commun de l’expérience des divers pays, et en tenant les parties concernées au courant des progrès réalisés dans la conception des dépôts. Par le biais de ces accords, nous tirons activement des connaissances des innovations scientifiques et techniques qui se font dans les pays avec lesquels nous collaborons et nous partageons en retour nos propres connaissances.

Bien que la SGDN ne soit pas la première à mettre en oeuvre un projet de dépôt géologique en profondeur, nous faisons tout de même partie du peloton de tête. Cela s’est clairement manifesté par le leadership dont nous avons fait preuve lors des rencontres internationales cette année et par la visite d’experts du monde entier venus s’inspirer de nos travaux.

Une délégation de la Korea Hydro & Nuclear Power nous a notamment rendu visite à l’automne. Ensemble, nous avons signé une Lettre d’intention de renforcer notre collaboration et d’améliorer les nouvelles technologies, ce qui s’ajoute à notre bilan en matière de relations internationales solides.

En 2023, nous avons également participé activement à un certain nombre de réunions et d’événements importants, notamment avec l’Agence internationale de l’énergie atomique et l’Agence pour l’énergie nucléaire, ainsi qu’à la cinquième Conférence canadienne sur la gestion des déchets nucléaires, le déclassement et la restauration environnementale, qui a accueilli plus de 400 participants de 11 pays.

Parallèlement à cet événement majeur, nous avons invité les participants à la conférence à visiter notre Centre de découverte et de démonstration d’Oakville, où nous avons montré nos technologies à un large éventail d’experts internationaux de premier plan, tout en apprenant de leur expérience. À cela s’ajoutent des visites distinctes du Korea Atomic Energy Research Institute et de la Australian Radioactive Waste Agency (ARWA), qui ont eu lieu immédiatement avant et après la conférence. Comme le Canada, la Corée exploite actuellement des réacteurs CANDU, de sorte que nos programmes se recoupent sur plusieurs points, tandis que l’ARWA a fait de la réconciliation avec les peuples autochtones d’Australie une caractéristique importante de son programme, comme l’engagement de promouvoir la réconciliation l’est pour le programme de la SGDN.