CRÉER L’AVENIR ENSEMBLE – Rapport annuel 2023
CRÉER L’AVENIR ENSEMBLE – Rapport annuel 2023

Le plan canadien pour la gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié comprend son transport depuis les installations actuelles d’entreposage provisoire vers un dépôt géologique en profondeur, qui a un système de barrières naturelles et ouvragées, afin d’en assurer le confinement et l’isolement centralisés sur le long terme.

Une partie essentielle du plan canadien pour le combustible nucléaire irradié consistera à l’acheminer en toute sûreté depuis les installations où il est actuellement entreposé de manière sûre, mais provisoire, jusqu’au site du futur dépôt géologique en profondeur. Même si cette activité ne devrait pas commencer avant les années 2040, une fois le dépôt mis en service, nous la planifions déjà — toujours avec la sûreté à l’esprit et en répondant aux commentaires importants des Canadiens, des peuples autochtones et des organisations qui partagent le même intérêt, à savoir la sûreté du futur transport du combustible nucléaire irradié.

En 2023, nous avons échangé avec davantage de collectivités, de groupes d’intérêts et de peuples autochtones qu’au cours de toute année précédente, afin de soutenir la sensibilisation à l’égard du plan canadien et de l’approche collaborative de la SGDN en matière de planification du transport. Nous avons participé à plus de 50 rencontres et nous avons discuté avec plus de 5000 personnes sur la question du transport rien qu’en 2023, approfondissant nos relations et échangeant des informations sur les priorités que les collectivités hôtes potentielles ont identifiées comme étant les plus importantes pour elles.

Par exemple, nous avons maintenu nos relations avec les premiers intervenants de tout l’Ontario en participant à cinq congrès et assemblées de premiers intervenants. Lors de ces congrès, nous avons non seulement renseigné les participants sur notre Plan de transport préliminaire, mais nous avons également cherché à savoir quelles informations seraient utiles pour les premiers intervenants et quel impact ce projet pourrait avoir selon eux sur le travail important qu’ils effectuent. 

Nous avons également collaboré avec le Conseil des aînés et des jeunes pour comprendre comment aligner nos efforts de planification du transport sur le savoir autochtone. Dans le cadre de notre planification du transport, nous continuons à échanger avec les collectivités des Premières Nations et métisses et à appliquer l’optique de la réconciliation à ce travail. Par exemple, nous continuons à explorer comment nous pouvons aligner notre travail sur les sept enseignements sacrés — un ensemble d’enseignements sur la conduite à adopter à l’égard des autres — et à apprendre comment nous pouvons inclure la voix des collectivités dans notre planification.

Nous avons également continué à rencontrer les municipalités, tant dans les régions hôtes potentielles que dans l’ensemble de l’Ontario. En partageant nos connaissances et notre expertise, à la SGDN, nous avons également continué à jouer un rôle de premier plan dans le domaine du transport du combustible nucléaire irradié au Canada et à l’étranger. Nous avons donné une présentation au PATRAM, un symposium international sur l’emballage et le transport des matières radioactives. Nous avons également étendu notre implication à l’ensemble du secteur des transports au Canada, en faisant part des enseignements que nous avons tirés des travaux que nous avons menés en collaboration sur la planification à long terme du transport lors du congrès annuel de l’Association des transports du Canada.

Pendant que nous progressons à ce chapitre, nous continuons à ancrer notre travail dans la collaboration et à souligner l’importance du processus de planification du transport pour la mise en oeuvre du plan canadien.

Le moment venu, le combustible nucléaire irradié du Canada sera acheminé depuis les sites d’entreposage provisoire jusqu’au site éventuel du dépôt, en passant par des municipalités et des territoires traditionnels des peuples autochtones. Il est donc essentiel que notre planification du transport reflète les priorités et les préoccupations du public. Bien que nous ayons eu des échanges avec plus de personnes en 2023 qu’au cours des années précédentes, nous savons qu’il reste encore beaucoup de travail à faire et nous entendons bien continuer de bâtir nos programmes dans les années à venir en nous appuyant sur les relations que nous sommes en train de tisser.

Caitlin Burley

Directrice des programmes stratégiques et du transport à la SGDN