GUIDÉE PAR LA SCIENCE. ANCRÉE DANS LE SAVOIR. RÉSOLUE À TRAVAILLER EN PARTENARIAT – Rapport triennal 2020-22
GUIDÉE PAR LA SCIENCE. ANCRÉE DANS LE SAVOIR. RÉSOLUE À TRAVAILLER EN PARTENARIAT – Rapport triennal 2020-22

Jeff Binns, scientifique à la SGDN, examine un élément argileux dans la mine Adventure Copper à Greenland, au Michigan.

La SGDN est résolue à travailler en partenariat avec d’autres organisations dans le monde qui sont également responsables de la gestion sûre du combustible nucléaire irradié et à apprendre d’elles. Les partenariats avec d’autres organisations de gestion des déchets radioactifs nous permettent de promouvoir la coopération internationale en matière de développement et de démonstration technologiques; de tirer profit de l’expérience étrangère; et de nous tenir au courant des progrès réalisés dans les domaines de la conception des dépôts et de la préparation des dossiers de sûreté pour divers types de formations rocheuses hôtes.

Au cours des trois dernières années, nous avons poursuivi notre collaboration avec des partenaires étrangers afin de mettre en commun nos informations respectives, de mener des recherches conjointes et de tirer des enseignements de nos expériences communes. En particulier, la SGDN a continué de participer au projet Full-Scale In-Situ System Test de Posiva mené à son dépôt d’ONKALO à Olkiluoto, en Finlande. Ce projet comprenait un essai souterrain à pleine échelle de son système de barrières ouvragées et des tests thermiques simulés effectués pour valider les paramètres de modélisation. Ce dépôt devrait être mis en service au milieu des années 2020.

Nous avons également continué de soutenir plusieurs expériences souterraines au projet Mont Terri et au site d’essai du Grimsel en Suisse. Ces projets comprennent des études sur la chimie, la corrosion, la microbiologie, la performance des systèmes d’étanchéité et le comportement des eaux souterraines dans des conditions souterraines naturelles.

Les spécialistes de la SGDN ont contribué à des projets internationaux, notamment :

  • Les projets Effective Rock Mass et POST (avec SKB, en Suède);
  • Le Club argile et le Club cristallin de l’Agence pour l’énergie nucléaire (AEN), y compris en soutenant la publication du Catalogue des caractéristiques des roches argileuses;
  • Le Groupe d’intégration pour le dossier de sûreté de l’AEN;
  • Le groupe d’experts de l’AEN sur la sûreté opérationnelle;
  • Le Forum de l’AEN sur la confiance des parties prenantes;
  • Le projet de modélisation des processus couplés de DECOVALEX.

En 2020, la SGDN a maintenu nos accords de coopération avec nos homologues en Belgique, en France, en Finlande, au Japon, en Suède, en Corée du Sud, en Suisse et au Royaume-Uni. Ces accords nous aident à nous assurer que nous suivons les meilleures pratiques internationales et que nous mettons en commun nos expériences respectives, ce qui ne peut que profiter à la mise en oeuvre du plan canadien. Dans le cadre de notre collaboration avec le Royaume-Uni, nous avons participé au Sommet canado-britannique sur l’énergie nucléaire en février 2020, avant que la pandémie ne force l’arrêt des voyages internationaux au Canada.

En décembre 2021, Posiva, en Finlande, a déposé une demande de permis d’exploitation pour son installation d’encapsulation et de stockage permanent. En janvier 2022, SKB, en Suède, a reçu l’approbation du gouvernement suédois concernant son installation d’encapsulation d’Oskarshamn et son dépôt permanent d’Östhammar. En juillet 2022, la France a publié le décret officiel inscrivant le Cigéo comme opération d’intérêt national, une étape clé de son projet de stockage des déchets de combustible nucléaire. En septembre 2022, Nagra, en Suisse, a choisi un site pour son dépôt géologique en profondeur. En novembre 2022, un arrêté royal publié en Belgique a établi une politique nationale pour la gestion à long terme sûre des déchets radioactifs de haute activité ou à vie longue, conformément aux recommandations de l’ONDRAF/NIRAS.

Entre 2020 et 2022, nous avons également eu le plaisir d’accueillir pendant plusieurs mois Yusuke Ogawa, de la Société japonaise de gestion des déchets nucléaires (NUMO), alors que nous coopérions avec la Nagra et NUMO sur les revêtements en cuivre.