Collaboration internationale
En 2021, la SGDN et nos homologues étrangers ont continué de collaborer pour échanger des informations, mener des recherches en commun et tirer profit de leurs expériences respectives en matière de gestion sûre du combustible nucléaire irradié.
Nous avons maintenu nos accords de coopération généraux avec nos homologues en Belgique, en France, au Japon, en Suède, en Corée du Sud, en Suisse et au Royaume-Uni. Ces accords nous permettent de travailler ensemble sur des projets afin de nous assurer que nous tenons bel et bien compte des meilleures pratiques internationales et pour mettre en commun nos ressources.
En raison de la pandémie de COVID-19, les réunions associées à ces projets ont continué de se tenir virtuellement. Les réunions virtuelles ont eu pour avantage de permettre à un plus grand nombre de membres du personnel technique de la SGDN d’assister aux séances d’échange d’informations.
La North American Young Generation in Nuclear organise un panel lors de la Conférence régionale canadienne, auquel a participé Mehran Behazin (deuxième de la gauche), scientifique en corrosion/microbiologie à la SGDN, et Lindsay Brathwaite (à sa gauche), récemment diplômée d’un programme de doctorat parrainé par la SGDN, pour discuter des opportunités émergentes et des innovations dans la gestion des déchets nucléaires.
Échange de connaissances techniques avec d’autres pays
En 2012, la SGDN a mis sur pied un Groupe d’examen géoscientifique de la Gestion adaptative progressive, qui est composé de cinq experts du Canada, de la Suède, de la Suisse et de l’Australie de réputation internationale. Les membres du groupe possèdent entre eux une expérience multidisciplinaire touchant l’ensemble des domaines pertinents à l’établissement de dépôts géologiques en profondeur. (Photo prise avant la pandémie de COVID-19.)
En 2021, les expérimentations menées dans les laboratoires de recherche souterrains du projet du Mont Terri et du site d’essai de Grimsel, en Suisse, se sont poursuivies, tout comme les travaux menés au laboratoire sur la roche dûre d’Äspö, en Suède. Ces projets de recherche comprenaient des études sur la corrosion, la microbiologie, la performance des systèmes de scellement et le comportement des eaux souterraines dans les conditions souterraines naturelles, de même que des tests en laboratoire de la résistance de spécimens rocheux.
Des spécialistes de la SGDN ont contribué à des collaborations internationales, dont les projets Effective Rock Mass et POST (avec SKB, de la Suède), le Club d’argile de l’Agence pour l’énergie nucléaire (AEN), le Club sur la roche cristalline, le Groupe d’intégration pour le dossier de sûreté de l’AEN et le projet de modélisation des processus couplés DECOVALEX. Nous travaillons aussi avec la Nagra (Suisse), la NUMO (Japon) et d’autres organisations sur la mise au point et la vérification de l’efficacité de la technologie de revêtement de cuivre que nous utilisons dans le cadre de notre système de barrières ouvragées.
La SGDN a également continué de participer au projet d’Essai in situ à pleine échelle du système de Posiva et s’est jointe à son essai du comportement de système de barrières ouvragées – la prochaine phase de ce programme à l’installation de dépôt d’ONKALO de Posiva, en Finlande.
Parmi les autres projets communs sur lesquels nous avons travaillé cette année, citons :
- Le projet commun de modélisation du pergélisol et de l’hydrologie des climats froids;
- La préplanification du projet d’étude des cuivres naturels du lac Supérieur;
- Le comportement d’une masse rocheuse fracturée;
- Le développement d’une base de données thermodynamiques;
- La préplanification d’un projet d’étude sur les bentonites naturelles du Japon.
En 2021, la SGDN a investi plus d’un million de dollars pour participer à plus de 30 projets de collaboration internationaux.