Préparation organisationnelle
La sélection et l’annonce du site optimal pour le dépôt géologique en profondeur en 2023 déclencheront une nouvelle phase d’activités pour la SGDN. La SGDN devra faire en sorte de disposer des ressources nécessaires pour assumer nos responsabilités avant la sélection d’un site et pour accomplir les nombreuses nouvelles tâches qui suivront cette décision, telles que la caractérisation détaillée du site choisi, la présentation des demandes réglementaires, de même que la construction et l’exploitation du dépôt géologique en profondeur. Les préparatifs à cette fin sont en bonne voie.
La SGDN a accueilli 18 étudiants en 2021 dans la poursuite de notre programme étudiants et de notre soutien à l’éducation des jeunes, tout particulièrement ayant trait à des expériences dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques.
Ressources humaines
L’une des ressources les plus importantes dont nous disposons à la SGDN est le personnel talentueux qui fait avancer notre travail. En raison de la portée et de la complexité du projet, il est essentiel que notre personnel soit soutenu, formé et prêt pour chaque phase de travail à venir, jusqu’à la sélection d’un site et au-delà.
En 2021, l’équipe des ressources humaines (RH) a lancé un vaste processus de recrutement pour garantir que nous pourrons, grâce aux compétences dont nous disposerons, respecter nos objectifs organisationnels. Ce processus comprenait des promotions, des restructurations, de nouvelles embauches et des placements d’étudiants. L’équipe des RH a soutenu le plan de dotation en ressources de l’entreprise par la création et l’évaluation d’emplois et le recrutement de 35 nouveaux employés, dont 18 étudiants. Ces stages sont un moyen important de faire participer les jeunes et de développer les compétences qui seront nécessaires pour soutenir notre projet multigénérationnel.
Ces changements et ces nouveaux rôles font partie d’une stratégie d’attraction et de rétention des talents qui nous permettra de garantir que les rôles clés nécessaires à la sélection d’un site seront assumés par des personnes compétentes. L’équipe des RH a également fait progresser la stratégie de planification et de mobilisation de la main-d’oeuvre en vue de la phase postérieure à la sélection d’un site, au cours de laquelle nous commencerons à déménager nos activités vers le site.
Pour faire en sorte que notre personnel continue de développer ses capacités, nous avons également mis en oeuvre le système de gestion de la formation SGDN-U et organisé plusieurs séances de formation du personnel et des dirigeants dans le cadre de notre plan pluriannuel d’apprentissage organisationnel. Comme notre projet s’étendra sur plusieurs générations, il est important que nous développions une culture d’apprentissage qui favorise la transmission du savoir.
La SGDN a également pris des mesures supplémentaires pour promouvoir un virage culturel à l’échelle de l’organisation, qui soutiendra notre plan stratégique et nos valeurs d’entreprise. Pour ce faire, nous avons identifié et veillé au développement de compétences culturelles appuyées par des comportements et des normes organisationnels ainsi que des outils d’entreprise. Ces compétences seront essentielles à la mise en oeuvre des futures phases du projet.
Nous favorisons la diversité dans toutes les disciplines et à tous les niveaux de l’organisation. En 2021, l’équipe des RH a renforcé sa capacité à doter l’organisation d’une main-d’oeuvre équitable, diversifiée et inclusive en s’associant à des organisations clés qui soutiennent et encouragent les actions et les meilleures pratiques en ce sens, comme Ressources humaines, industrie électrique du Canada et le Centre canadien pour la diversité et l’inclusion. La SGDN a également adhéré à l’Accord de Thunder Bay sur l’inclusion et la lutte contre le racisme.
Une formation a été dispensée à l’ensemble de l’organisation sur les concepts fondamentaux d’équité, de diversité et d’inclusion pour appuyer notre engagement à maintenir un effectif exempt de discrimination directe, indirecte et systémique, et à augmenter la représentation des groupes sous-représentés et désignés.
Pour soutenir davantage ces efforts en 2021, deux documents directeurs – notre Procédure de recrutement et la Politique/procédure de dénonciation – ont fait l’objet d’un examen en matière de réconciliation pour s’assurer que la gouvernance des RH prend en compte et intègre le savoir autochtone dans ses pratiques. L’équipe des RH a également réalisé un examen de la gouvernance et des pratiques modifiées afin de s’assurer qu’elles tiennent compte des récents changements apportés au Code canadien du travail.
Malgré les restrictions en cours dues à la pandémie de COVID-19, la SGDN a pu poursuivre nos activités en 2021 en continuant de s’assurer que nos employés pouvaient travailler de manière sécuritaire et productive, initialement en travaillant à distance conformément aux normes de santé publique, puis dans le cadre d’un environnement de travail hybride une fois les restrictions assouplies. Nous avons mis en oeuvre une politique de divulgation de la vaccination et atteint un taux de vaccination de 99 pour cent au début d’octobre, au moment où nous faisions la transition entre le travail à distance et le travail au bureau, selon un modèle de travail hybride.
Mobilisation
La SGDN a poursuivi notre élaboration d’un plan de mobilisation qui pourra être adapté à l’un ou l’autre des deux sites potentiels pour le dépôt et aux accords de partenariat élaborés avec les collectivités hôtes. Ce plan prend en considération nos conventions collectives de même que nos politiques et procédures relatives aux ressources humaines, ce qui permettra à notre organisation de fonctionner de manière optimale dans le nouvel environnement de la collectivité hôte.
Une fois qu’un site optimal associé à des hôtes informés et consentants aura été sélectionné, la SGDN commencera à y déménager nos activités. Nous cherchons à maximiser les possibilités d’emplois dans la municipalité locale et la région environnante, y compris dans les collectivités des Premières Nations et métisses, et à renforcer les capacités des collectivités en investissant dans des initiatives de formation et d’éducation.
Même maintenant, dans les premières étapes de la mise en oeuvre, les travaux associés au plan canadien emploient environ 600 personnes, dont 200 sont directement employées par la SGDN et environ 400 travaillent pour soutenir la participation des collectivités, le programme technique et le travail de concertation.
Préparatifs en vue de la présentation des demandes de permis
Après la sélection d’un site optimal, le processus réglementaire exigé s’amorcera, ce qui nécessitera la réalisation d’analyses détaillées de l’impact environnemental du projet, la réalisation d’une évaluation d’impact officielle, la présentation de demande d’un permis de préparation de l’emplacement et l’élaboration des documents nécessaires à la présentation de demande d’un permis de construire.
Nous travaillons en étroite collaboration avec les membres des collectivités autochtones et non autochtones pour établir des programmes de surveillance environnementale dans les deux régions hôtes potentielles. Le processus de conception d’un programme de surveillance pour la région de la NOS-South Bruce s’est terminé en 2021. Ce processus s’était achevé en 2020 pour la région de Wabigoon-Ignace. Ces programmes seront mis à jour chaque année.
Cette année, la SGDN a recueilli des données pour les études environnementales de référence dans la région de Wabigoon-Ignace et dans la région de la NOS-South Bruce. La SGDN recueillera des renseignements sur un certain nombre de conditions environnementales – par exemple l’eau, l’air, le sol et l’habitat.
Nous avons commencé à recueillir des données au début de 2021 en collaboration avec la participation de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake. Certains aspects de la collecte de données ont également commencé dans la région de la NOS-South Bruce avec la participation de la Saugeen Valley Conservation Authority. Ces études aideront à comprendre l’environnement dans les deux régions avant que ne débute la réalisation concrète du projet, afin que les changements dus au projet puissent être évalués et que des mesures d’atténuation appropriées puissent être intégrées à la conception du dépôt géologique en profondeur.
Le programme de collecte des données environnementales dans la région de Wabigoon-Ignace comprenait l’application de la technologie émergente de l’ADN environnemental, ou ADNe en partenariat avec le laboratoire Hanner de l’Université de Guelph. L’ADN recueilli à partir d’échantillons d’eau prélevés dans la région est analysé pour recenser les espèces présentes.
Des équipes de recherche de la SGDN et de l’Université de Guelph ont effectué des prélèvements d’ADNe en 2021 dans la région de Wabigoon-Ignace.
Nous avons également commencé à recueillir des données pour des études socioéconomiques de référence dans la région de Wabigoon-Ignace et dans la région de la NOS-South Bruce. Comme pour l’étude environnementale de référence, ces données nous donneront un aperçu des conditions sociales, culturelles, économiques et sanitaires qui existent dans la région de Wabigoon-Ignace et dans la région de la NOS-South Bruce. La SGDN pourra ainsi déterminer l’ampleur des changements que le projet apportera dans ces collectivités, y compris en ce qui concerne les avantages qui découleront des nouvelles possibilités d’emploi et d’affaires.
En 2021, la SGDN a également poursuivi notre relation avec le programme du Zoo de Toronto de conservation des chauves-souris indigènes afin d’en apprendre davantage sur les chauves-souris indigènes de l’Ontario et de déterminer les mesures qui pourraient être prises pour les protéger. Cette recherche aidera à éclairer nos études sur la biodiversité et contribuera à protéger l’environnement. Après l’installation d’équipements de surveillance dans la région de la NOS-South Bruce au cours de la première année du projet, nous avons installé des équipements similaires dans la région de Wabigoon-Ignace l’année dernière.
Nous avons élaboré notre plan réglementaire pour nous assurer que notre projet sera conforme à la Loi sur l’évaluation d’impact adoptée en 2019. Nous avons également poursuivi notre dialogue continu avec la Commission canadienne de sûreté nucléaire afin d’obtenir des orientations supplémentaires sur les informations que la SGDN doit recueillir pour pouvoir préparer les demandes de permis et, subséquemment, présenter ces demandes.
CORRECTION
Dans la section Préparatifs en vue de la présentation des demandes de permis, le nom du laboratoire dans le cinquième paragraphe a été corrigé à « laboratoire Hanner ». La version précédente faisait incorrectement référence à « laboratoire Hammond ».